jeudi 31 juillet 2008

Ballade à Pantelleria

En raison de la fin de nos trois mois autorisés sur le territoire tunisien, nous décidons d'aller faire un tour sur l'île de Pantelleria, île italienne, d'origine volcanique, 83 km2, entre Sicile et Tunisie (environ 120 kms entre chaque), 14 kms de long et 9 de large pour 10000 habitants.

Départ prévu jeudi 24 juillet vers 19 heures mais les paperasseries dans les différents bureaux douane, garde cotière et capitainerie nous retardent beaucoup et nous levons les amarres à 22H30 avec notre ami Renaud qui se fait une joie de nous accompagner.



Le port est rempli de bateaux de pêche et rares sont les bateaux de plaisance, et pour cause, il n'y a ni eau, ni électricité (mais c'est gratuit!!!)Dès le lendemain, nous louons une voiture pour faire le tour de l'île.


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Au détour d'une route, nous découvrons le Lago di Venere. Lac au bassin d'origine volcanique aux couleurs chatoyantes et alimenté par des sources thermales d'une température de 40 à 50°.

La côte est magnifique et nous fait penser, en de nombreux endroits, à la Réunion.

Les innombrables murets de pierre délimitent des terrasses rendant cultivables les flancs des volcans.


La maison typique de l'île est le dammuso, influencée par la présence arabe il y a des années. Elle est toute blanche ou en pierre de lave et son toit terrasse recouvert d'un dôme.

La côte rocheuse offre parfois des formes spèciales; ici l'Arche de l'Eléphant.



La pêche est omniprésente avec pleins de petits ports tout au long de la côte.

Culture de légumes, ici distribué par la fameuse petite voiture italienne que l'on croise partout.



La vigne couvre tous les coteaux pour la fabrication du Passito et du Moscato. Il y a aussi la culture des câpres et de l'origan.

Le raisin est excellent, surtout lorsqu'il est ramassé au bord de la route. On s'est aussi fait une cure de mûres qui pousse à profusion.



Le lendemain après un petit pique-nique sympa au bord du lac, nous allons profiter de ses bienfaits en prenant un bain de boue chargée en oligo-éléments grace aux algues. Ca "puire" mais ça fait énormément de bien et, après, la peau est toute douce.




Puis dans les hauteurs de l'ile, nous prendrons un bain sec mais on est loin d'être sec après quelques minutes dans ce sauna naturel pris dans une belle grotte perdue dans un chaos de rochers et que l'on atteint par un sentier. La vapeur est à 58° et c'est parait-il très bon pour les douleurs rhumatismales. La végétation est luxuriante et Renaud, amoureux des cactés, ne sait plus où donner de la tête. Parmi ceux ci, beaucoup de figuier de Barbarie.




Petit arrêt chez l'habitant pour acheter du vin du pays. Dans une ferme, nous avons également trouvé un autre vin, du pesto aux câpres et des tomates séchées: pas de doute, nous sommes en italie.
Plus nous montons, plus la végétation change et nous traversons des forêts de pins. Le point culminant est la Montagna Grande à 836 mètres. La haut, la vue sur l'île est magnifique. Puis c'est le retour le long des côtes où des pêcheurs se sont installés sur la lave.




Arrêt chez notre petite boulangère préférée: mamy Maria où Renaud qui nous a chouchouté allait acheter tous les matins, pain, croissants et petits gâteaux.

Deux jours de ballades dans la ville de panteleria et nous voilà repartis destination Hammamet, contents de ce petit séjour italien dont nous avons retrouvé l'ambiance avec plaisir.

mardi 15 juillet 2008

Balade à Nabeul

Aujourd'hui, nous passons notre journée à Nabeul. C'est à 12 kms environ du port et nous partons en bus. Incontournable, la photo des céramiques à l'entrée de la ville capitale de la poterie.
Puis en se promenant dans les ruelles après avoir mangé dans un petit resto typique, nous tombons sur la rue des nattiers. Il y en avait une centaine dans cette rue il y a encore vingt ans, il n'en reste plus que trois faute de jeunesse intéressée par le métier. Le 1er prépare la commande d'une française avec un dessin bien spécifique, 150 dinars le m2 (80 euros) car beaucoup de perte. Les nattes plus traditionnelles coûtent 15 dinars le m2. Tout se fait avec du jonc dont certaines bottes sont teintées. Pour faire un tapis comme sur la 2ème photo, il faut 4 jours à deux personnes à raison de 14 heures par jour. Après, un petit tour chez le potier où nous avons achetés 6 assiettes avec des motifs traditionnels. Ils se sont adaptés à la mode et on trouve des poteries rouges, verts acidulés, et même roses!!!!!
Au retour, arrêt sur un bateau qui vient d'arriver et qui arbore un immense pavillon de Metz et du conseil général de Moselle. Quatre mosellans inscrits à la transat méditerranéenne. Petite visite de notre bateau qu'il trouve très fonctionnel.

La vie au port



Pour échapper au brouhaha de la course off shore, nous sommes allés faire un tour dans les environs du port entouré de nombreux hôtels dont certains sont vraiment très kitchs. Un petit tour également dans les faux souks réconstitués avec, comme tout bon touriste, une photo avec les éléphants qui vous accueillent à l'entrée!!!




Même les chevaux montés de cavaliers en costume traditionnel et les chameaux sont là.

Finalement, on est bien sur le bateau!!!!

dimanche 13 juillet 2008

Compétition Off Shore



Tout le week-end a été rythmé par une comptétion internationale de off shore. Assez spéctaculaire mais très bruyant. Plus sympa à voir sur le port pour admirer la mécanique que sur l'eau, où, de loin, on ne voit pas grand chose.

vendredi 11 juillet 2008

Sortie mer



Comme promis, nous partons faire une sortie pêche avec Renaud. Il ne faudra pas compter sur notre prise pour le repas du soir mais la journée fût très agréable. Nous avons jeté l'ancre dans la baie d'Hammamet et avons pris notre repas tranquillement. Renaud s'est mis avec plaisir à la barre. C'était vraiment nouveau pour lui et il a beaucoup apprécié.



Aprés, il fallait bien se rafraichir un peu, et tout le monde a plongé avec plaisir. Retour au port vers 19 heures sans poisson mais quelques coups de soleil

mercredi 9 juillet 2008

Promenade au Cap Bon


Nous partons vers 9h30 pour une grande ballade au Cap Bon avec Renaud, ami de Maryse, qui nous véhicule toute la journée. Il va faire très chaud et nous allons vraiment souffrir.

Premier arrêt en bord de route où un marché nous attire. On y fera notre plein de fruits et légumes à des prix défiants toutes concurrences (300 millimes le kg de tomates soit 15 cts d'euros). Non, ce n'est plus la récolte à grande échelle et sous serres comme en Espagne, mais dans les champs, ramassée à la main et transportée immédiatement par petits camions ou charette tirée par un âne. Les gens dorment dans les champs dans des tentes pour être à pied d'oeuvre



Un peu plus loin, Renaud nous emmène chez son horticulteur collectionneur de cactés plus originaux les uns que les autres. en bord de route, rencontre insolite d'un berger et ses moutons prenant le frais sous les arbres.



Petite pause le long de la lagune de Korba, site magnifique, protégé, et où nous pourrons admirer des centaines de flamants roses et prendre un peu l'air sur l'observatoire.



Maison très colorée et pompe à essence d'un autre âge à Kelibia où nous nous arretons pour manger.



Kelibia la blanche avec une forteresse byzantine qui domine un important port de pêche et des kilomètres de belles plages.