4ème épisode ... virée France
A l'attaque.... après les travaux à Nantes et quelques jours de repos à l'arrivée sur Dieppe, il est temps de se remettre au boulot.
Denis se met à la tapisserie des toilettes
Ambiance psychédélique
Alors çà te plaît ton nouveau "p'tit coin"????
Pendant ce temps, je m'attaque à de nouveaux coussins pour le salon.
Frédéric a acheté une machine à coudre sur le Bon Coin juste avant notre arrivée.... elle va être rapidement amortie
Un assortiment de tissus beige, marrons et liberty..
Et voilà, le tour est joué.... les autres avaient vraiment fait leur temps!!!!
Noël arrive à grands pas, alors Frédéric se met au sapin.
Oh , qu'il est beau....
Mais Noël n'est que dans une bonne semaine, alors nous profitons du calme relatif de l'avant dernier week-end pour se faire une promenade à Rouen. Comme vous pouvez le constater, le ciel est bien gris et, comme l'an dernier lors de notre passage dans cette ville, c'est sous la pluie intermittente que nous ferons la visite.
Cathédrale Notre Dame
Eglise Sainte Jeanne d'Arc
Le vaste monument qui s'élève depuis 1979 sur la place du Vieux Marché où elle a été brûlée répond à une double reconnaissance : c'est à la fois une église pour honorer sainte Jeanne d'Arc et un mémorial civil pour commémorer l'héroïne célébrée par la France le deuxième dimanche du mois de mai. A Rouen, les fêtes Jeanne d'Arc ont lieu le dimanche le plus proche du 30 mai. Son architecte, Louis Arretche, a voulu renouer avec la tradition de beaucoup de vieilles églises normandes en donnant à l'édifice la forme d'un bateau renversé : il a pour cela retrouvé les principes de la construction navale traditionnelle et la structure en bois reste apparente au-dessus de la nef.
L'extérieur, résolument moderne, évoque la mer avec une couverture d'écailles en ardoises ou en cuivre.
Les rues du vieux Rouen
Le Gros-Horloge
Le beffroi gothique abrite depuis sa construction à la fin du XIVe siècle, les cloches communales et l'horloge de la ville.
Le Gros Horloge est un pavillon de la Renaissance qui enjambe la rue par une arche surbaissée. Sur le double cadran Renaissance, l'aiguille unique pointe l'heure.
Sous le chiffre VI, la divinité qui symbolise le jour de la semaine apparaît, à midi, sur un char de triomphe.
Au-dessus du cadran un globe indique les phases de la lune.
Enfin, une fontaine Louis XV complète l'ensemble et célèbre les amours du dieu fleuve, Alphée, et de la nymphe Aréthuse.
Partout des moutons rappellent l'importance du travail de la laine. L'agneau pascal, représenté au centre de l'arcade, symbolise les armes de la ville.
On s'arrêterait bien là pour se réchauffer en prenant un bon thé mais, dommage, pas de place... ce sera pour une autre fois.
Située au coeur de la ville, la cathédrale Notre-Dame de Rouen est un monument où l'on peut lire toute l'évolution de l'art gothique. La construction de l'édifice a été entreprise au milieu du XIIe siècle, à l'emplacement de la cathédrale romane dont on a conservé la crypte. Une centaine d'années plus tard, elle était achevée mais elle fut remaniée et terminée au cours des siècles suivants. La façade représente ainsi un précieux témoignage de l'évolution de l'art gothique du milieu du XIIe siècle jusqu'au début du XVIe siècle. La jolie tour lanterne a reçu au XIXe siècle une flèche en fonte qui s'élève à 151 mètres !

Fondée vers 750, l'abbaye de Saint-Ouen fut l'un des plus puissants monastères bénédictins de Normandie. Après la Révolution, la municipalité s'installe dans l'ancien dortoir des moines, beau bâtiment classique du milieu du XVIIIe siècle. L'église abbatiale, que beaucoup de visiteurs prennent pour la cathédrale tant ses proportions sont majestueuses, se dresse au sein des anciens jardins du couvent. Bien que sa construction ait duré plus de deux siècles, l'édifice présente une remarquable unité car ses bâtisseurs successifs ont su rester fidèles au projet original. Saint-Ouen est ainsi l'un des rares exemples du gothique rayonnant.
Voilà, l'escapade rouennaise est terminée... retour sur Dieppe
Le lendemain, il fait un temps magnifique alors, hop, on prépare les sacs à dos et on part vers Arques la Bataille.
Bien entendu, les trois loulous font partie de l'expédition.... eux aussi sont contents de prendre l'air.
Et voilà, c'est partie pour presque 1 heure autour de ce magnifique château
Situé sur un promontoire crayeux, le château d’Arques-la-Bataille est une référence exemplaire de l’architecture militaire du Moyen-Age. Il domine la ville, petit pôle culturel jouissant d’un patrimoine historique et architectural très intéressant.
Construit sur un éperon rocheux, classé au titre des monuments historiques depuis 1875, le château d’Arques-la-Bataille a été édifié dans la première moitié du XIIe siècle, sur l’emplacement d’une ancienne motte castrale. C’est dans ce lieu, marqué par l’histoire, au pied de ses remparts, qu’en 1589, le roi de France Henri IV mit en déroute une armée de ligueurs conduite par Charles de Mayenne, comptant plus de 30.000 hommes.
Les fossés sont creusés à même la roche, dans l'éperon rocheux ce qui créée un fossé sec et une ceinture rocheuse autour de la forteresse
Belle vue sur la vallée
Le château d’Arques fut démantelé dans le siècle dernier. Il n’en reste plus que des ruines informes, qui dominent encore au loin la vallée. Quelques auteurs font remonter ses origines aux Romains, d’autres aux enfants de Clovis ; quelques-uns placent sa construction au temps de Charles Martel et de Pépin. Guillaume le Bâtard, surnommé dans la suite le Conquérant, ayant fait don, à son avènement au trône ducal, du territoire d’Arques à son oncle Guillaume, l’un des fils de Richard II, ce fut ce nouveau propriétaire qui fit élever le château, dont les ruines apparaissent encore aujourd’hui si grandes et si imposantes.
En 1708, Louis XIV déclare la vieille citadelle "impropre au service". Abandonné militairement à partir de 1668 le démantèlement de l'édifice commence au début du XVIIIème siècle. Louis XVI désaffecte la citadelle dont les habitants sont autorisés à prendre les pierres. En 1793, le monument est vendu comme bien communal.
En 1836, une bande noire se propose d'en assurer la démolition complète et d'en revendre les matériaux. Un mouvement d'intérêt pour cette ruine formidable s'organise et des amateurs passionnés l'achètent pour lui éviter cette destruction. En 1860, des pièces furent aménagées en musée.
En 1868, L'état en devient propriétaire et le classe Monument Historique en 1875. Ce musée existait encore à la veille de la guerre 14-18, voire même après, mais ferma définitivement en 1939. Pendant la seconde guerre mondiale il fut occupé par l'armée allemande. Il servit de poste de surveillance avec D.C.A et un dépôt de munitions y fut même installé.
A la fin des années 70, un gardien commentait les visites.
Actuellement, on ne peut qu'en faire le tour et admirer le paysage.
Après cette belle balade, nous redescendons dans la vallée et nous rejoignons la voie verte Londres/Paris.
Celle-ci emprunte l'ancienne voie ferrée qui a été recouverte de bitume. L’Avenue Verte rejoint ici d’immenses plans d’eau, anciennes ballastières, qui sont le refuge des oiseaux et un fabuleux repaire pour les pêcheurs à la ligne.
Tout au long de cette voie, on peut admirer de belle demeure normande
Allez, c'est parti pour environ 5kms
L’Avenue verte London <> Paris est un formidable itinéraire cycliste de 406 Km, dont 246 km de Paris à Dieppe, pour l’option la plus courte. Une variante très agréable longe la vallée de l’Oise vers Chantilly et Beauvais.
Le tronçon français emprunte huit départements : Paris, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine, les Yvelines, l’Eure, le Val d’Oise, l’Oise et la Seine-Maritime. Entre Cergy-Pontoise (Val d’Oise) et Saint-Germer-de-Fly (Oise), deux options sont possibles soit par la vallée de l‘Epte et le Vexin (au total 246 km), soit par la vallée de l’Oise (au total 312 km).
La traversée de la Manche se fait entre Dieppe et Newhaven. Elle est assurée avec 13 dessertes par semaine en 4 heures environ.
La partie britannique s’appuie sur le réseau national des itinéraires cyclables (National Cycle Network) en particulier les routes 2, 21 et 20.
On en fera pas autant.... mais c'est bien tentant!!!!
L'essentiel du tracé de l'Avenue verte emprunte l'ancienne voie ferrée qui, avant la réalisation du tunnel sous la Manche, reliait de la façon la plus rapide et directe Londres et Paris par voies terrestre et maritime. Si les trains ne passent plus depuis longtemps, de nombreux éléments de ce patrimoine ferroviaire prestigieux ont été conservés : barrières, signaux, bâtiments de service, telle l'ancienne gare de Neufchâtel-en-Bray, aujourd'hui gare de l'Avenue Verte.
Il fut aussi décidé de conserver les repères crées par les compagnies ferroviaires :
Les PN correspondent aux passages à niveau, numérotés de 63 (Beaubec-la-Rosière) à 104 (St-Aubin-le-Cauf). Les PN permettent de se repérer facilement sur l'Avenue verte et de se donner rendez-vous. Ils sont indiqués sur les cartes de détail et sur les panneaux routiers aux abords de la piste
Les anciennes maisons des gardes barrières ont été réhabilitées et jalonnent notre parcours
Un arrêt casse croûte dans un relais pique-nique et retour .... 12kms au total avec notre promenade château.
Bien sympa cette journée...
Post suivant... les fêtes!!!!