lundi 10 juin 2013

Episode carénage

Et il en avait bien besoin notre coco.. nous ne l'avions pas fait depuis Monastir, soit deux ans. Denis avait bien fait des petits grattages réguliers quand l'eau était encore bonne en automne dernier mais l'hiver et surtout le printemps à Licata ont eu raison des derniers effets de notre peinture antifouling.
Vendredi 7, était donc le grand jour... heureusement pour nous sans vent... chose presque exceptionnelle depuis des jours et des jours...et avec le paquet d'herbes accroché à la coque, le trajet pour aller jusqu'au chantier ne fût pas facile et surtout très lent.... on ne risquait pas de se sauver sans payer!!!!

Après, c'est assez stressant. Comme le chantier n'a pas, pour le moment,  de darse, il faut manoeuvrer, à reculons, pour entrer dans les sangles de la grue qui sont suspendues au dessus de l'eau et surtout s'arrêter pile poil en plein milieu et se dépêcher de s'attacher après avec des cordages. Heureusement, Serge ami d'un autre voilier et Elia du chantier avec un ouvrier sont sur le bateau pour aider. Moi, j'ai fait le tour avec Martine.
Bon, ça y est... on est suspendu!!!

Après, la grue nous amène au dessus du travel-lift, et on change de sangles. Puis le chantier nous passe le karcher ... regardez tout ce qu'il y a au sol!!!

Comme nous voulons passer la peinture nous-mêmes et que le chantier ne travaille pas le week-end, on nous laisse sur le travel au lieu de nous caler sur ber.

On passe le week-end suspendu... belle vue sur le port

sur le chantier.

et sur la ville ...c'est beau

Le problème, c'est qu'il faut grimper à chaque fois qu'on veut aller dans le bateau!!!!
 
Et en plus, c'est haut... j'avais pourtant dit que j'étais pas très copine avec les échelles... mais pas le choix.. c'est ça où je dors en bas!!!

Vite, il n'est pas très tard, on a le temps de commencer le ponçage

On va travailler jusqu'à la nuit

Samedi matin, ponçage plus fin... nettoyage des évacuations diverses

et c'est parti... 1ère couche de peinture. Attention, c'est sérieux.. casque et masque obligatoires

Nettoyage de l'hélice

C'est bon, ça tourne

Dimanche matin, deuxième couche.. l'après-midi troisième couche sur la ligne de flottaison puis nettoyage des deux bandes de peinture juste au dessus de la ligne... elles sont très ternes, on va essayer de leur redonner un petit air de jeunesse avec l'éponge magique!!!
Waouh, il est tout beau.

Allez, c'est parti, on fait tout dans le sens inverse..on quitte le travel, on retourne sur la grue...

On ne sait plus trop par quel bout on est pendu!!!
Et comme on a plus besoin de moi, j'en profite pour faire mon petit reportage sur le chantier.

En fait, avant que la nouvelle marina où nous avons passé l'hiver n'existe, ce chantier s'occupait exclusivement de bateaux de pêche. 
Beaucoup d'entre eux sont anciens, et le chantier est maintenant chargé de les démenteler et c'est assez spéctaculaire 

machinerie

pont en bois

découpage au chalumeau


coffrage....tout y passe.... il y en a partout
Pour nous c'est fini... retour à l'eau sans problèmes.. maintenant, il ne nous reste plus qu'à tout nettoyer, faire le plein d'alimentation et surtout attendre une belle fenêtre météo pour prendre le départ de notre 7ème saison...
Au programme, tour de la Sicile...îles Eglades (Favignana, Maréttimo et Levanzo) côte nord avec Palerme et Céfalu, îles Eoliennes (Vulcano, Lipari, Stromboli, Salina, Panarea, Alicudi et Filicudi) et peut-être un peu de la côte sud italienne jusqu'à Naples ... ouf... c'est déjà pas mal!!!!

jeudi 6 juin 2013

Cueillette de câpres

S'il est quelque chose que nous n'avions jamais ramassé et que nous ne pensions pas ramasser un jour, c'est bien cela... des câpres...

Le câprier commun ou câprier épineux, est une espèce d'arbrisseau méditerranéen de la famille des Capparaceae. Extrêmement robuste, le câprier pousse sans difficulté dans des sols pauvres et caillouteux. On peut même voir de jeunes câpriers pousser entre les roches des vieux murs. Ses grandes fleurs, très odorantes, ont une durée de vie très brève (de l'ordre de la journée).

Le câprier est naturellement abondant sur la plupart des îles méditerranéenne à l'état sauvage, et y a notamment une valeur symbolique sur certains archipels comme Malte et les îles Éoliennes.
Il est cultivé pour ses boutons floraux qui, confits dans le vinaigre ou en saûmure, donnent les câpres. À maturité, les boutons donnent un fruit, le câpron, également utilisé en cuisine. Les câpres sont appréciées dans la cuisine méditerranéenne, particulièrement à Chypre et en Italie. Ils entrent dans la composition de la tapenade, relèvent la sauce gribiche ou ravigote, agrémentent les pizzas ou les steacks tartare.
                       Plus la câpre est petite, plus sa saveur est délicate et son arôme prononcé.
 
Au départ, on ne voit rien du tout... il faut bien regarder pour aperçevoir les boutons et en plus, ça pique!!!

Deux heures de cuiellette bien agréable

Tout au long de la route... des blauckhaus

Pendant la seconde guerre mondiale, la côte sud de la Sicile fût fortement renforcée en prévision d'une invasion des alliés.
De ce fait, de nombreux blockhaus jalonnent la côte de Gela à Licata

Et voilà notre récolte... fenouil, amandes, melon et câpres bien-sûr

370 grs après nettoyage et tri par grosseurs. Pour le moment, ils trempent dans un mélange eau/sel jusqu'à disparition de l'amertume. Après je pourrai préparer trois bocaux et déguster "Nos câpres"... la classe!!!!