On avait projeté depuis longtemps de faire une escapade avec Jean Claude et Rose Marie pour découvrir toute cette cote encore inconnue pour nous.
Et puis l'occasion s'est présentée.... On se réserve un petit BandB à Trapani et hop, c'est parti pour deux journée marathon car il y a vraiment beaucoup de choses à voir... d'ailleurs, nous sommes loin d'avoir tout vu et nous regrettons de ne pas avoir pris une nuit supplémentaire.
1er arrêt à Selinunte.... site antique style Vallée des Temples que nous ne visiterons pas mais belles poteries à l'entrée
Même la petite Fiat est toute décorée...
Scène traditionnelle sicilienne
et jante!!!
Arrêt à Mazzara del Vallo... le long du canal.
C'est là que débarquèrent les Arabes en 837 avant de chevaucher, épée au clair, vers Agrigente.
Pourle moment, c'est un arrivage de pêche que nous voyons arriver
Pour qui ces belles crevettes....30€ le plateau (4 à 5 kgs)
Et si on s'arrêtait au retour pour en prendre et faire un barboc le soir.... qu'en penses-tu?
Ou une belle soupe de poissons... eummmm
Arrêt à Marsala pour manger... repas sortie du sac et bouteille au frais dans la mer.
Son nom vient des arabes... Mars Ali (port d'Ali).
La ville connaît la gloire en exportant le vin des environs.
C'est également à Marsala que débarqua Garibaldi et ses "Mille" en 1860 pour conquérir le royaume
Après, on longe les Salines de Marsala à Trapani
L'exploitation des salins de la zone côtière entre Trapani et Marsala remonterait à l'époque des Phéniciens
On entre dans un monde double et miroitant. Blanchi, briqué, violacé par les algues, un carroyage de petites digues et de canaux se laisse enjamber par des ponts de planches grises. Oui les Romains du IIème siècle ont accompli un travail digne d'eux en transformant des lagunes fétides en de très rentables marais salants.
Aujourd'hui, sous l'impulsion de la WWF italia et du Consorzio Sale Natura quelques salins perpétuent encore la tradition du sel récolté à la main selon une méthode artisanale millénaire
En collaboration avec des organismes locaux et la WWF, l'exploitation salicole a activé une série de programmes pour la valorisation et la restauration originale des nombreux moulins à vent présents sur le site.
Toute cette zone est magnifique...nous y serions restés des heures.... mais l'heure tourne, nous filons sur Trapani où nous avons réservé notre BandB
Petite Promenade dans le centre historique
Nombreuses rues piétonnes
Bon, c'est pas le tout mais cette journée m'a ouvert l'appétit
C'est bon!!!.... c'est pas bon!!!!! si si c'était très très bon...
Après une bonne nuit, petit dèj copieux avant les grandes manoeuvres
On prend le téléphérique pour se rendre à Erice
Le panorama est superbe... Trapani et ses marais salants... au loin les Eglades... Favignana, Maritimo que nous aurions vraiment aimer voir aussi mais le temps nous est compté
Erice fut depuis l'antiquité un centre important du culte rendu à la déesse de la fécondité, d'abord en tant que l'Astarté phénicienne, puis l'Aphrodite grecque et enfin en tant que la Vénus romaine.
La ville fut longtemps un centre spirituel, comptant de nombreuses églises, temples et couvents.
Eglise Matrice (chiesa madre), près de la porte de Trapani, du XIVème siècle et son campanile.
Couvent des Bénédictines ... Une cinquantaine de nonnes passaient leur journée à faire de la broderie au fil d'or et des pâtisseries à la pâte d'amande devenues spécialités de la ville
leur four
Il fait chaud... hop,une petite pause
Oh là là, ça fait du bien
Moi, comme d'hab... je me prend en photo tout seul...
Évacuation en poterie
Au sommet de la montagne, se trouvent les restes du château de Vénus construit au XIIème par les normands à l'emplacement d'un ancien temple dédié à Vénus.
Il reste dans les murs de l'enceinte des pierres remontant aux Elymes (VIIIe siècle avant notre ère).
Les panoramas et les calmes pinèdes entourant la ville renforcent encore l'intérêt de l'endroit.
Erice à hérité du nom du mythique Roi héroïque des Elymes. Enée aurait également eu un rôle dans la fondation légendaire de la ville. Hercule serait passé ici avec les boeufs de Gerione (un des douzes travaux) et il y aurait tué le roi des Elymes qui voulait s'emparer des bêtes.
Petit musée avec expo des broderies faites par les Bénédictines
Il ne reste que 250 habitants
Les ruelles ne sont animées que par les touristes.
Plus d'école, plus de poste, plus de commerces.... seuls les boutiques souvenirs et les resto subsistent
756mètres d'altitude... alors en hiver, brume et brouillard sont là.
Très joli mais un peu une impression de ville factice!!!!
Le retour sur Licata est long mais on a des souvenirs plein les yeux.
On a vraiment passé deux jours fabuleux.... un grand merci à notre conductrice qui en a vraiment bavé avec tous nos arrêts et surtout la chaleur.
