Les fêtes sont finies. Tout le monde a repris le chemin du boulot mais, pour nous, c'est toujours la fête. Dominique nous fait l'immense surprise et plaisir de venir passer quelques jours avec nous. Ce sera court, mais intense. Et, comme son train arrive en fin de matinée, après le repas, nous avons toute l'après-midi pour lui faire faire notre promenade préférée le long des falaises, surtout que le soleil est de la partie.
Nous irons un peu plus loin que d'habitude, jusqu'à Puy où un monument s'élève en mémoire des canadiens tués lors du débarquement
Dans les blogs canadiens, j'ai retrouvé cette photo prise exactement au même endroit que la nôtre!!!
Au retour, nous repassons par Notre Dame de Bon Secours
Nous sommes bien fatigués mais encore assez de courage pour manger les coquilles Saint-Jacques achetées au marché. Frédéric nous préparent des tagliatelles... un vrai délice.
Le lendemain, après un petit resto sur les quais où nous dégusterons un plat énorme de moules à la dieppoise (avec crème et petites crevettes), nous filons vers la mer (pas de photos... il fait froid ... il y a plein de vent et il pleut .... on fonce!!!!) puis direction le château et le musée.
Assez de courage entre deux averses pour faire une pose photo devant le panorama sur la ville de Dieppe.
En effet, situé sur la falaise, le château domine la ville et la mer et offre un point de vue exceptionnel sur le front de mer. Ce château construit à partir d'un donjon a été bâti du XIVe au XVIIIe siècle.
C’est aujourd’hui l'un des plus beaux témoins des fortifications côtières de la Manche. Constitué de grès et de silex, ce château-fort avec pont-levis, meurtrières, créneaux et merlons possède tous les attributs d'un château médiéval qui se respecte. Relié aux fortifications qui encerclaient la ville, il était destiné au départ à surveiller le littoral, la perfide Albion notamment n’étant pas bien loin. Pour ceux qui l'ignore Perfide Albion est une expression péjorative française courante désignant l' Angleterre et, par extension, la Grande-Bretagne et le Royaume-Uni.
Au fil des siècles il change d'affectation : à partir du XVe il devient la résidence des gouverneurs qui représentaient l'autorité royale, au XVIIIe une caserne à partir dans laquelle Chateaubriand fut en garnison et pendant la Révolution il fait office de prison...Il est abandonné par l'armée en 1898 et se pacifie définitivement en 1923 en devenant musée où sont conservées les collections municipales. Les œuvres sont aujourd’hui exposées sous l’œil bienveillant de leur conservateur.
Allez, on y va... c'est parti pour deux heures de visite... au chaud... yes!!!
Les premières salles du musée sont consacrées à la marine : portulans, maquettes et peintures de diverses écoles liées à la mer permettent de s’imaginer comment "nos ancêtres les Dieppois" naviguaient.
Durant plusieurs siècles, Dieppe fut un important port de commerce, lieu de départ vers les terres lointaines d'Afrique et d'Asie. Une intense activité ivoirière se développa alors dans la ville à partir du XVIe siècle.
Au fil des salles et des vitrines, nous pourrons admirer de magnifiques objets en ivoire : maquettes de bateaux entièrement en ivoire (de la coque jusqu'aux cordages), cadrans à boussoles du 17e siècle, objets religieux, râpes à tabac ou encore éventails, peignes et carnets de bal... héritage de l'importation de siècles passés.
La collection de peintures représente l'univers marin à travers le regard des peintres des écoles du Nord,
française et italienne des XVIIe et XVIIIe siècles. Parmi cet ensemble, les paysages dieppois du XIXe siècle tiennent une large place rappelant les nombreux artistes venus à Dieppe pendant la glorieuse période des années 1870-1915, où le monde culturel de France et d'Angleterre se retrouvait chaque été entre la ville, la plage et le Casino.
Une salle a été spécialement conçue pour exposer une collection de plus de cent estampes de Georges Braque (1882-1963).
Magnifique ce musée.... je le recommande vivement à tous ceux qui feront un jour un petit séjour à Dieppe.
Un peu de repos après cette journée bien chargée.
Demain, c'est déjà le départ. On passera la matinée à nettoyer 5kgs de coquilles Saint Jacques que Dom mettra dans ses bagages... et oui, c'est quand même autre chose que les coquilles de Pont-à-Mousson!!!
Pour nous aussi, la fin du séjour se profile. Les billets train et avion sont bookés. On repasse par Marseille. On atterrit à Palerme trop tard pour partir sur Licata directement alors on se fait un petit B&B dans la vieille ville. Le lendemain, le temps est maussade et les bagages trop lourds pour faire du tourisme. Tant pis, on reviendra... plus léger!!! On prend le bus de 10H30 et à 14h, nous sommes sur les pontons... au soleil!!!!
contents d'avoir passé ces deux mois avec toute la famille mais aussi contents de retrouver nos 22m2 flottants.
Je remets, parce qu'il est vraiment sympa, mon relais blog sur Dieppe qui ne fonctionnait pas sur l'autre post de décembre
Vous verrez c'est génial
« Qui Qu'en Grogne » est une expression médiévale par laquelle l'auteur d'un acte répondait à ceux qui élevaient des protestations contre cet acte :
"Que vienne m'affronter celui que cela dérange !"
Ainsi, de nombreux ouvrages fortifiés médiévaux portent ce nom en souvenir de la grogne que leur construction a suscité : en effet, ces ouvrages étaient souvent destinés à tenir en respect le bourg ou la ville où ils étaient construits.
Dans le même esprit, « Qui Qu'en Grogne ! » était le cri de guerre des marins corsaires.
La rue Quiquengrogne était une ruelle du quartier du Pollet, à Dieppe.
Mais il y a aussi Le château de Qui qu'en grogne à Moyen (Meurthe-et-Moselle) et c'est également le nom d'une rue de Toul.... en clair, on est pas dépaysé!!!!
Tout comme si j'y étais encore. Bravo pour la reconstitution en accéléré des bons moments. Dom
RépondreSupprimerMerci. En tous cas, c'était génial. A refaire.... tu n'as pas tout vu!!!!!
RépondreSupprimer