Eh oui, il faut que je précise l'année car il y en a beaucoup maintenant des titres "Dieppe"....on s'y perd!!!
Au menu de Noël... spécialités espagnoles... eh oui... on s'est dit que ça changerait un peu...
Roulé de jambon ibérique fourré banane et morcilla... un boudin au riz traditionnel de Burgos.
Un secteur sauvegardé est une partie de la ville, souvent son centre ancien, qui présente
un caractère historique, esthétique, ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d’un ensemble d’immeubles bâtis ou non
A la fin du XIXème siècle, le chemin de fer amène vers nos côtes les premiers vacanciers appelés « baigneurs ». Ceux-ci, issus de l’aristocratie et de la riche bourgeoisie de l’époque, allaient s’y fixer en construisant les premières résidences secondaires de notre monde moderne. La thalassothérapie venait de naître.
La plupart des constructions d’habitation ont été qualifiées de « villa » lors de l’édification
du quartier balnéaire, pour les distinguer des autres constructions, tel les hôtels
ou les « maisons de rapport ».
Le Tréport sans funiculaire, c’est un peu comme un gâteau sans cerise ou une glace sans chocolat…, il manque l’essentiel. On est d’accord, Le Tréport (et Eu qui est à un jet de galet) vaut bien que l’on y consacre une journée. Mais ce serait carrément dommage d’y rater votre entrée. Et pour cela, on ne discute pas, il faut absolument découvrir la ville d’en haut, en prenant place dans son légendaire funiculaire (oui, oui, légendaire, n’ayons pas peur des mots…).
Vous voilà dans la cabine bleue. Avant d’appuyer d’un doigt ferme et résolu sur le bouton “monter”, laissez-moi vous raconter sa petite histoire. Promis, ce ne sera pas long…Le projet d'un funiculaire au Tréport date de 1881. Après bien des tergiversations, les premiers coups de pioche dans la falaise sont donnés en 1907. Deux mois plus tard (quelle santé !), le funiculaire et son double tunnel dans la falaise de craie sont terminés. Le 1er juillet 1908 ceux-ci relient la gare basse aux “Terrasses” et la foule des grands jours se presse derrière le Comte et la Comtesse d’Eu pour inaugurer la grimpette. Dans les voitures en bois qui pèsent alors 6 tonnes, 48 passagers se serrent sur des gradins répartis en 4 compartiments. Deux mille visiteurs achètent leur ticket ce jour-là. Le succès, déjà…
La station basse est d'un style néo-byzantin, toute sa façade était en céramique. La station supérieure a un style qui s'inspire des stations aériennes du métro parisien, avec une structure métallique et des briques vernissées.
Mais après la Première Guerre mondiale, le funiculaire va s'avérer peu rentable. En 1941 les Allemands y installèrent une batterie de longue portée. Le funiculaire ne fut pas remis en service à la Libération.
Dans les années 1960, une télécabine équipée de véhicules bi-place emprunte le tunnel du funiculaire. C'est un échec, le tracé est laissé à l'abandon.
Après une longue éclipse, le funiculaire revoit le jour à la demande générale en 2006.
Il est rétabli sous la forme d'ascenseurs inclinés. Les cabines étant plus petites et légères, il n'emprunte plus que le tunnel sud.
En 2008, deux nouvelles cabines ont été installées, cette fois dans le tunnel nord, ainsi ce qui s'ensuit : les pistes, les arrivées ...
Aujourd'hui, le funiculaire du Tréport ne cesse d'attirer des touristes : il s'agit d'une construction plutôt « emblématique » pour la ville et c'est gratuit, ce qui ne gâte rien.
La pente à 63% vous donne l’impression de fondre sur la ville. Pour la petite histoire, la falaise que nous avons traversée, est creusée d’un labyrinthe défensif aménagé par les Allemands après le raid des Canadiens sur Dieppe en 1942, le Kahl-Burg. Un ensemble qui fait partie du Mur de l’Atlantique
Nous souhaitons à tous une année pleine de bonheur et de surprises, des jours ensoleillés. Que 2016 soit pour vous l'année de toutes les joies et de toutes les réussites....une année pétillante et toute en couleur.
Au menu de Noël... spécialités espagnoles... eh oui... on s'est dit que ça changerait un peu...
Roulé de jambon ibérique fourré banane et morcilla... un boudin au riz traditionnel de Burgos.
Sobrasada... charcuterie typique des Baléares
A la votre et Joyeux Noël à tous
Puis une bonne paella... on avait même apporté le riz spécial
nous terminerons par ....une crème catalane!!! Olé
Et après...les cadeaux....snif snif...c'est le tour de notre album photos (voir détail sur le post précédent)
Moment "émotion"
Frédéric et Mathieu sont en vacances alors ils nous emmènent à une trentaine de kms de Dieppe et nous faisons le circuit.... Mers les Bains, Le Tréport, Eu.
Nous nous garons coté Tréport mais nous dirigeons immédiatement vers Mers les Bains.
Tout le front de mer est un quartier protégé.
Créés par la loi « Malraux » du 4 août 1962, les secteurs sauvegardés constituent
un dispositif essentiel de préservation du patrimoine immobilier. Un secteur sauvegardé est une partie de la ville, souvent son centre ancien, qui présente
un caractère historique, esthétique, ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d’un ensemble d’immeubles bâtis ou non
Les villas du quartier balnéaire témoignent du charme de la Belle Époque, balcons ouvragés, bow-windows, loggias, céramiques, mosaïques, façades colorées…
Avec la découverte des bains de mer et de leurs bienfaits thérapeutiques, Mers connaît
un développement spectaculaire. A la fin du XIXème siècle, le chemin de fer amène vers nos côtes les premiers vacanciers appelés « baigneurs ». Ceux-ci, issus de l’aristocratie et de la riche bourgeoisie de l’époque, allaient s’y fixer en construisant les premières résidences secondaires de notre monde moderne. La thalassothérapie venait de naître.
Le style des villas (anglo-normand, flamand, picard, mauresque, Renaissance, Louis XIII, Napoléon III, années 30, ...), leurs couleurs, les balcons ouvragés, bow-windows et loggias, ferronneries, auvents, baies, frontons, consoles. Le décor en briques émaillées à dominante bleu-vert, carreaux de grès émaillés, céramiques, faïences, mosaïques, frises, clous, cabochons, mascarons, rosaces, cartouches, médaillons,… un « Joyau unique de l’architecture ».
La plupart des constructions d’habitation ont été qualifiées de « villa » lors de l’édification
du quartier balnéaire, pour les distinguer des autres constructions, tel les hôtels
ou les « maisons de rapport ».
Ces « villas » portent généralement un nom en façade, pour les identifier et les distinguer des immeubles, ce sont des prénoms (souvent féminins) ou des termes empruntés à la nature (principalement les fleurs et les éléments tels la mer).
Spécificité de ce quartier... nous changeons de ville, de département et de province.
Et attention... tout doit rester clean.
Nous continuons notre découverte de la ville en se dirigeant sur les hauteurs.
De la haut, belle vue sur la mer et le Tréport
Coucou... c'est nous.
Ensuite, on fait le coté Tréport
On remonte mais cette fois en funiculaire.
Ancien funiculaire vers 1924.
Vous voilà dans la cabine bleue. Avant d’appuyer d’un doigt ferme et résolu sur le bouton “monter”, laissez-moi vous raconter sa petite histoire. Promis, ce ne sera pas long…Le projet d'un funiculaire au Tréport date de 1881. Après bien des tergiversations, les premiers coups de pioche dans la falaise sont donnés en 1907. Deux mois plus tard (quelle santé !), le funiculaire et son double tunnel dans la falaise de craie sont terminés. Le 1er juillet 1908 ceux-ci relient la gare basse aux “Terrasses” et la foule des grands jours se presse derrière le Comte et la Comtesse d’Eu pour inaugurer la grimpette. Dans les voitures en bois qui pèsent alors 6 tonnes, 48 passagers se serrent sur des gradins répartis en 4 compartiments. Deux mille visiteurs achètent leur ticket ce jour-là. Le succès, déjà…
Mais après la Première Guerre mondiale, le funiculaire va s'avérer peu rentable. En 1941 les Allemands y installèrent une batterie de longue portée. Le funiculaire ne fut pas remis en service à la Libération.
Dans les années 1960, une télécabine équipée de véhicules bi-place emprunte le tunnel du funiculaire. C'est un échec, le tracé est laissé à l'abandon.
Après une longue éclipse, le funiculaire revoit le jour à la demande générale en 2006.
Il est rétabli sous la forme d'ascenseurs inclinés. Les cabines étant plus petites et légères, il n'emprunte plus que le tunnel sud.
En 2008, deux nouvelles cabines ont été installées, cette fois dans le tunnel nord, ainsi ce qui s'ensuit : les pistes, les arrivées ...
Aujourd'hui, le funiculaire du Tréport ne cesse d'attirer des touristes : il s'agit d'une construction plutôt « emblématique » pour la ville et c'est gratuit, ce qui ne gâte rien.
La pente à 63% vous donne l’impression de fondre sur la ville. Pour la petite histoire, la falaise que nous avons traversée, est creusée d’un labyrinthe défensif aménagé par les Allemands après le raid des Canadiens sur Dieppe en 1942, le Kahl-Burg. Un ensemble qui fait partie du Mur de l’Atlantique
De là haut, belle vue sur l'entrée du port et les deux villes.
Puis il faut tout redescendre...très concentré...hihihihi
Apres un bon repas direction Eu.
Pas dans ce resto, mais je trouvais cela rigolo.
Le nom de la ville d'Eu se prête à quelques jeux de mots. Ainsi, la bienséance veut qu'on dise et écrive : « le maire de la ville d'Eu ». Les Eudois pouvaient ainsi prendre le train à la « gare d'Eu-la Mouillette ». Les cruciverbistes reconnaissent Eu comme étant le « trou normand » en deux lettres.
Pour nous aujourd'hui c'est visite et avec un bon guide. Frédéric est imbattable sur cette ville où il va commencer à travailler dans quelques jours...
Le chateau de type Renaissance, avec son parc, il accueille la mairie et le musée.
Catherine de Clèves et Henri de Lorraine (duc de Guise) ont fait construire le château d'Eu à la fin du XVIe siècle.
la collégiale
L'Hotel Dieu
Les parcs du chateau
Très belle journée... un peu frisquet pour nous mais nous sommes le 28 décembre. On ne peut se plaindre.
Nous terminerons l'année chez Kate et Vincent, amis de FetM
Merci pour cette belle soirée.
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