vendredi 17 juin 2016

Direction Benicarlo

Nous aurions encore beaucoup de choses à faire et à visiter dans ce delta qui nous a vraiment beaucoup plu mais le temps passe et il faut qu'on avance un peu. C'est sur, nous reviendrons car nous aimerions beaucoup mouiller dans la baie.
 Les vélos vont bientôt resservir alors nous optons pour un rangement sur le pont. Ce n'est pas très sécu en cas de gros temps mais la météo est bonne....                                                                              
 La ville de Benicarlo n'a rien de vraiment intéressant, en revanche, nous partons à pied à Peniscola, distante de 8kms environ, en longeant la mer.
 Péniscola, c'est le rocher que nous voyons tout là-bas, au fond de la photo... Nous commençons par longer les dunes


 Puis les zones humides
 Puis les plages


Et enfin la piste cyclable... bien vide pour le moment, elle sera remplie de monde à notre retour vers 19h.                    
 La ville se trouve sur une péninsule rocheuse, à l'origine unie à la terre seulement par un isthme de sable, ce qui rendait facile sa défense.  Anciennement, cet isthme se retrouvait une semaine par an recouvert par la mer transformant le rocher en île. Depuis la construction du port, ce phénomène a disparu. Un autre intérêt de ce site réside dans la présence de sources d'eau douce jaillissant de ce rocher entouré par la mer.

 Entrons par l'une des portes des murailles qui ceinturent la ville
 Surprise... un Candy shop... qui nous replonge 22 ans en arrière!!! c'est pas rien.
 L'intérieur est très agréable et nous souhaitons "réussite" à son propriétaire qui a ouvert les portes de cet antre de la gourmandise depuis 2 jours!!!!
 Ensuite, c'est un labyrinthe de ruelles, d'escaliers...
 on monte....on redescend....c'est un petit Mont St Michel miniature
 Sur le pignon rocheux se dressent ces anciennes fortifications, que domine le château du Pape Luna.  Elles furent bombardées par les troupes françaises Napoléoniennes (eh oui... encore), puis servirent de prison, puis de casernes. De nouveau bombardées pendant la guerre civile, Peniscola est maintenant très prisée par les touristes.


Le 6 avril 1378, après la mort de Grégoire XI, à Rome, le conclave envisage comme successeur un cardinal aragonais du nom de Pedro de Luna. Ce dernier semble bénéficier de l’unanimité pour recevoir la tiare pontificale.
Seulement il y a un problème important, car Pedro n’est pas Italien. Cette possibilité, que le pape ne soit pas romain, provoque une nuit de terreur durant laquelle des hordes populaires menacent d'assassiner les prélats. Face à ce déchaînement, les cardinaux finissent par céder à la pression de la rue, et l’archevêque de Bari est élu sous le nom d’Urbain VI.
Après avoir réalisé leur faiblesse, les prélats organisent le 20 septembre 1378 un nouveau conclave. Cette fois, ils élisent Robert de Genève, qui, devenu pape en prenant le nom de Clément VII, s'installe en Avignon. L'Europe entre dans un long conflit de principe et se divise en deux camps, chacun alors prenant parti pour l'un ou l'autre pape, en fonction de ses seuls intérêts politiques. Alors qu'à Rome, Urbain VI continue à faire le vide autour de lui, en Avignon, Clément VII exerce avec sagesse son ministère.
Pierre de Lune finit par lui succéder en prenant le nom de Benoît XIII. Le livre « Le Porteur de Lumière » de Gérard Bavoux conclut que « C'est à partir de là, et suite à de nombreuses vicissitudes qui obligeront Benoît XIII à se retrancher dans la citadelle de Peñiscola, que devait commencer la vie cachée de cette Sainte Église. Il y installa le siège pontifical et il convertit son château en palais et bibliothèque pontificaux tant pour lui que pour son successeur, Clément VII. 




 Vraiment très agréable cette petite visite... que je ne vous conseille pas de faire en Juillet Aout!!!!!



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