lundi 18 septembre 2017

Petit retour en France non prévu

Des papiers à gérer...des invitations...des grosses envies de fraîcheur...des mois sans voir nos doudous qui d'habitude viennent faire une petite semaine de vacances sur le bateau.... autant de raisons pour se décider pour une escapade à la française.
Et nous commençons par une petite semaine à Dieppe.
Désolé... beaucoup de photos de repas...mais on aime ça!!!


 On retrouve Chantal venue passer la journée avec nous.
Les petites cabanes de la plage de Dieppe sont un peu moins colorées qu'à Porto mais c'est sympa quand même.
 Frédéric et Mathieu nous font découvrir un nouveau resto...L'entrepôt... très original et très agréable..une déco sympa et un menu qui sort des sentiers battus...vraiment à refaire.
Pour éliminer...jardinage...élagage...débroussaillage...et je vous assure que ce n'était pas du luxe!!!



Dur dur de décoller la moquette au mur!!!! 20 cms d'épaisseur, un vrai matelas ce lierre!!!
Après, on file sur Nantes pour profiter du week end avec Richard et Erwan.


Résultat de recherche d'images pour "les quais de Nantes"
 On profite du samedi ensoleillé pour faire une belle promenade le long des quais des Antilles réhabilités. Ici, les anneaux de Buren...Une série de 18 anneaux se tourne vers le fleuve, offrant autant de découpages sur le paysage. Cette perception est encore différente la nuit quand les anneaux s’auréolent de rouge, vert et bleu. Daniel Buren est sans doute le plasticien français le plus connu au monde depuis Les Deux Plateaux (Palais-Royal, Paris, 1986). A Nantes, il a voulu mettre au jour la double perspective qu’offre la pointe de l’île : celle, architecturale, dessinée par le quai et celle, naturelle, de la Loire qui s’ouvre sur l’estuaire.

 Arrêt à la Cantine du Voyage...lieu de villégiature des Nantais, espace éphémère surprenant et convivial pour les visiteurs qui la découvrent avec ses espaces "jardin" et ses grandes tables pour prendre un repas ou, comme nous, juste une bonne bière.




Résultat de recherche d'images pour "les quais de Nantes"Le lendemain, la météo est plutôt tristounette alors ce sera télé!!!!
Lundi...départ pour tous...les uns au boulot, les autres direction la gare...sous la pluie...pour aller rejoindre nos amis Danièle et Gérald.
On va passer avec eux une super semaine de visites dans toute la région charentaise et vendéenne.

 Et pour commencer, les canaux et la pointe de l'Aiguillon





Bon ben...c'est réussi...on voulait de la fraîcheur, on l'a. Et ça souffle.
Le lendemain, direction l'île de Ré reliée depuis 1988 par un pont de  2 926,5 mètres de long culminant à 42 mètres au-dessus de la mer.

 Téléportation.....



 Ville principale Saint Martin de Ré

 Petites devantures rigolotes


 Dans les ruelles ...belles demeures colorées.

Nous enchaînons avec le Marais poitevin...ces barques et ces maisons typiques... nous sommes sous le charme...c'est magnifique.
 C'est une région à cheval entre les départements de Vendée, des Deux Sévres et de la Charente Maritime.
L'ensemble constitué par le marais poitevin et la baie de l'Aiguillon, s'étend sur environ 100 000 hectares : il s'agit de la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue. Le 20 mai 2010, les marais mouillés dits « de la Venise verte » ont obtenu en outre le label Grand site de France.









Comme tous les jours, petit pique nique nature




La boisson locale....




Lendemain....Fort Lupin



Fort Lupin est  construit par Vauban(commandée en 1683 la construction commencera en 1685 et se terminera en 1689, 4 ans de construction) sur la rive sud de l'estuaire de la Charente.
Il a été construit pour défendre l'accès à Rochefort et son arsenal.
C'est aujourd'hui un monument privé.... mais on est rentré quand même....chut!!!!!!!
Après, c'est génial, on arrive juste au moment où la mer redescend pour passer le gois de l'île Madame...0,73 km2



Oh la pauvre...il parait qu'elle arrive à tenir le coup jusqu'à la prochaine marée...12h et des poussières, quand même...ça fait long!!!
A chaque seconde le paysage change
Ça baisse très très vite.
 Sur l'île, le long du littoral se dressent de petites cabanes reliées à la terre par un ponton. Ce sont des cabanes à carrelet, nom emprunté au filet carré qui sert à pêcher depuis ces installations. Inscrites au patrimoine départemental, elles ravissent les yeux des visiteurs avec leurs belles couleurs.

  Construites sur pilotis en bois, reliées à la terre par un long ponton, ces cabanes de pêche doivent leur nom à un grand filet de pêche carré, appelé le carrelet, qui est descendu et remonté dans la mer par un système de treuil ou de palan, qui lève le filet horizontalement à l'aide d'une poulie ou d'un cordage. Ce système de pêche est d'ailleurs réglementé par la Direction Départementale des affaires maritimes.
 La technique de pêche au carrelet consiste à mettre un appât au centre du filet. Celui-ci est ensuite descendu dans l'eau et quand il est submergé, on le soulève rapidement et régulièrement pour faire bouger l'appât. Ce type de pêche se déroule généralement à marée montante, dans des eaux peu profondes, et permet d'attraper du mulet, des petites soles, des crabes, des crevettes voire même de l'anguille selon le lieu, comme dans l'estuaire de la Charente.

Avec les tempêtes de 1999 puis de 2010, de nombreuses cabanes ont été détruites, la première ayant touché presque 90 % de carrelets. Certaines ont été reconstruites, d'autres ont conservé seulement leur ponton. Sur les 600 cabanes détruites de 1999, 450 ont pu être reconstruites en suivant scrupuleusement la règle "tout bois, toit en tôle possible".
 Pour ceux qui souhaiteraient éventuellement acquérir une de ces cabanes à carrelet, sachez qu'elles ne s'achètent pas. Elles ne peuvent d'ailleurs pas être données non plus. C'est l'État qui choisit leur attribution en les louant pour environ 300 euros par an. Par contre, même si le terrain ne se vend pas, les installations quant à elles peuvent faire l'objet d'une vente. Certaines cabanes en parfait état se négocient entre 30 et 35 000 euros.
J'adore ....je suis vraiment tombée amoureuse de ces constructions colorées



On termine notre journée par un petit tour sur l'île d'Oléron
Que de couleurs!!!!
Au cœur de l’île d’Oléron, « Couleurs Cabanes » est avant tout une aventure humaine. L’union d’une vingtaine de créateurs aux influences diverses, artistes et artisans d’art se partageant un site superbe. Redonnant vie à d’anciennes cabanes ostréicoles, ils parent les lieux de leur créativité, mais surtout de leur imaginaire…

Au détour des chenaux de la Route d’Ors et de l’Avenue du port, voilà des années qu'ils repensent et repeignent les lieux de toutes leurs personnalités entremêlées, fortes et singulières.
A l’image des couleurs explosives de leurs cabanes respectives, et de la brutalité des matières naturelles avec lesquelles ils composent…




Sur le chemin du retour, arrêt au Pont transbordeur.


Oeuvre de l’ingénieur, constructeur Ferdinand Anodin et inauguré le , permettant de relier les deux rives de la Charente, entre les villes de Rochefort et d'Echillais, sans gêner la navigation. C'est le dernier pont transbordeur existant en France.

Ce pont est fondé sur 8 piles en maçonnerie, d'une profondeur de 19,5 mètres sur la rive Nord (Rochefort) et 8,5 mètres sur la rive Sud (Échillais), sur lesquelles reposent 4 pylônes métalliques hauts de 66,25 mètres qui sont situés 2 × 2 de part et d'autre de la Charente. Un tablier de 175,50 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux où circule le chariot, relie ces 4 pylônes entre eux. L'espace entre les piles est de 129 mètres et l'espace de quai à quai de 150 mètres.
Une nacelle au niveau de la route permet aux usagers de passer d'une rive à l'autre. Elle est suspendue à ce tablier par des câbles croisés et se déplace le long des rails du tablier sur 24 paires de galets au moyen d'un câble qui s'enroule et se déroule sur un treuil à tambour fixé au sol dans la machinerie qui se trouve côté Rochefort. L'énergie du treuil est fournie par un moteur électrique (à l'origine, un moteur à vapeur jusqu'en 1927).
Nous irons voir le musée (gratuit!!!) donnant toutes ces explications le lendemain matin et nous ne serons vraiment pas déçus. Très intéressant et ludique. Nous avons même fait une traversée virtuelle de la Charente.


 Durée 4mns...on s'y croirait.
Voici le relais du site pour tout ceux que cela intéresse
Pont-transbordeur

Prochaine visite....Rochefort.
Notre première vision...l'Hermione.. la fameuse frégate qui permit à La Fayette en 1780 de rejoindre l'Amérique (Boston exactement).
En 1793,14 ans après sa construction, l'Hermione touche les hauts fonds au large du Croisic,près de l'estuaire de la Loire. Le capitaine Pierre Martin fait évacuer l'équipage et l'Hermione sombre quelques heures plus tard.
A Rochefort, depuis 1997, dans l'ancien Arsenal maritime, une équipe de passionnés reconstruit la frégate



 Bassin de travail à sec



La Corderie Royale...374métres de long 8 mètres de large.
Pendant près de deux cents ans, le bâtiment fut utilisé pour réaliser les cordages de la marine royale. 
C'est l'un des bâtiments le plus important de l'Arsenal 


Il nous reste encore un site important à voir...La Rochelle

Les tours d'entrée dans le vieux port, la tour Saint Nicolas, la vieille ville, les remparts... tout est beau, une ambiance agréable, et un petit truc qui fait qu'on aime...


 La tour du Gros Horloge














Quelques gouttes de pluie nous ont guidés vers le Musée du Nouveau Monde... gratuit en ce jour des Journées du Patrimoine. 

Créé en 1982, le musée du Nouveau Monde illustre les relations qu’entretint la France, et en particulier La Rochelle, avec les Amériques depuis le XVIe siècle.

Exceptionnels portraits photographiques des Indiens des plaines d’Edward Curtis


Une part importante des collections est consacrée aux Antilles, parmi lesquelles se distingue Saint-Domingue où les Rochelais possédaient de nombreuses plantations. L’évocation de la culture de la canne à sucre, du tabac et de l’indigo ne peut y faire abstraction de la main d’œuvre noire qui y fut employée. La traite négrière fait donc l’objet d’une présentation particulière ainsi que l’abolition de l’esclavage.
Plusieurs salles insistent sur l’histoire et les populations du Canada .

Nous terminerons nos visites  par deux villages aux églises fortifiées
L'église Saint Martin d'Esnandes et l'eglise de Marsilly





Début du XIVème siècle...guerres de religions
...Esnandes est un village côtier. De ce fait, l’armée anglaise peut débarquer sur la côte esnandaise et s’emparer de La Rochelle ensuite. Devant ce danger, un projet de fortification est établi. La construction d’un fort engageant trop de frais, on décide de fortifier un édifice existant : l’église d’Esnandes, pour défendre le prieuré. La transformation d’une église possédant tant d’ouvertures en forteresse fut un véritable tour de force. Il fallut chemiser l’église en doublant et, parfois, en triplant l’épaisseur des murs afin de les rendre capables de supporter le poids du chemin de ronde et des fortifications.
Pour Marsilly, la première mention de l’église date de 1223.
Elle fut détruite au début de la Guerre de cent ans, puis reconstruite avec ses fortifications entre 1360 et 1420.


Voilà notre séjour charentais se termine. Nous avons passé de très bons moments avec Danièle et Gérald que nous remercions encore pour leur hospitalité et pour nous avoir fait découvrir cette belle région que nous ne connaissions pas. Un grand merci à Gérald pour sa patience au volant...on en a fait des kilomètres!!! et merci pour les bonnes tomates du jardin!!!!

J'ai pris beaucoup de temps mais aussi beaucoup de plaisir à mettre ce post en ligne et j'espère que vous avez eu du plaisir à le lire et, peut-être, apprendre quelques petites choses sur les différents lieux visités.
Je ne peux terminer sans vous remettre quelques photos de mon coup de coeur....
quelques carrelets au soleil couchant




 Bye bye...la suite de nos aventures se passera de nouveau en Espagne
Holé!!!!

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